mercredi 16 juillet 2014

3 millions de salariés touchés !

Un fléau, nié par les entreprises, le burn-out touche plus de personnes qu’une épidémie de grippe une sale année. 

Pourtant dans les entreprises, les directions mettent un mouchoir dessus : « Couvrez ce malaise que je ne saurai voir ! » 

Nous sommes dans une société de Tartuffes. Tout est dans l’affichage, dans l’hypocrisie. On se suicide dans les entreprises ou dans l’administration, mais rien de semble être causé par l’austérité, la précarité,  la gestion des ressources humaines, la pression des résultats, le management. Tout au plus, le salarié qui a mis fin à ses jours avait des problèmes familiaux ; personnels, d’addiction …La semaine dernière, c’est chez DAHER  qu’un salarié a mis fin à ses jours en sautant du haut d’un pont, habillé avec ses vêtements de travail et son badge d’accès. 

Quand va-t-on réellement imputer cette violence aux conditions de travail que subissent les salariés dans les entreprises du  XXIème siècle ? 

Un observatoire du Burn-Out  est en cours de création, comme celui des suicides. Comprendre, connaître, quantifier, prendre des dispositions et aussi faire reconnaitre le burn-out comme une maladie professionnelle. 

L’union Départementale F.O du Rhône organise sur le SalonsCE de Lyon les 11 et 12 septembre une après-midi sur le sujet. De nombreux invités de haut niveau viendront  s’exprimer et confronter leurs points de vues sur la question. 

Une après-midi pour  affirmer qu’on ne doit pas perdre sa vie à la gagner


mardi 8 juillet 2014

CGT et FO bravo !

Je suis très heureux que la CGT (mon organisation syndicale) et F.O, une parente de moins en moins éloignée boycottent cette mascarade de conférence sociale.
Le volet sur l’épargne salariale est un véritable holdup .
Ré orienter les 200 milliard d’actifs gérés par les organismes de retraites vers les entreprises, c’est exposer notre argent, celui des travailleurs à la spéculation et à la gourmandise du capital.
Souvenez-vous du scandale d’ENRON combien ont perdu leur pension à force de spéculation ?
Sarko l’a rêvé, Hollande le fait !
Vos cotisations retraites vont partir en fumée dans les cours de bourse.
On comprend mieux les réformes successives qui depuis François FILLON éloignent l’âge de départ à la retraite.
La suite c’est quoi ?
La réforme de l’assurance chômage !
Le captal étant insatiable, tout est bon, après avoir croqué nos pensions pour nos vieux jours, ce sont nos cotisations chômage qui vont être confiées à des fonds supposés les faire fructifier.
Combien de temps accepterons-nous tout sans nous rebiffer ?
Ces propositions et réformes scandaleuses arrivent toujours à la veille et pendant les vacances.
Alors, on fait quoi ? 
Alors, vous vous syndiquez quand ?  
Alors, vous allez continuer à vous laisser affamer ?


Merci à mon Secrétaire Général Thierry LEPAON et à Jean-Claude MAILLY d’avoir montré le désaccord des masses laborieuses !

lundi 7 juillet 2014

Un peu de culture




Le festival d’Avignon a démarré.
Je préconise la pièce « Nous autres » création du Cartoun Sardines.
Je vous fais grâce du pitch visible sur leur site et sur les panneaux du théâtre des lucioles 10 rue du rempart St Lazare où se joue cette pièce à 12 h 40.
Mise en scène extraordinaire, mais là encore, je ne suis pas objectif, je suis fan.
Je me concentre sur la pièce.
Nous assistons pendant   1 h 30 environ à notre quotidien dans ce qu’il convient d’appeler une société moderne.
En ces temps-là (aujourd’hui) il faut se conformer à la pensée et au discours officiel.
Tout va comme le système nous  le dit. Ceux qui pensent différemment sont malades, irresponsables.
L’état unique (le fric) est tout puissant et fait tout pour notre bonheur. Vouloir imaginer autre chose est impossible puisque l’imagination est retirée de l’individu qui n’est plus qu’un numéro.
Je n’ai pu m’empêcher de revivre la dernière convention d’entreprise au cours de laquelle, on nous a dit pendant deux jours que nous étions beaux et parfaits.
On nous a même fait écrire des petits mots doux à nos collègues de travail.
Oubliés les licenciements aussi subits que scandaleusement abusifs des semaines qui ont précédé cette convention. La main du bienfaiteur s’est abattue sur  eux, et ils sont chez Pôle Emploi pour le bien de tous.
En rencontrant d’autres gens, d’autres entreprises, on se rend compte que toutes ces boîtes ont eu le même programme lors de leurs conventions.
Tout est standardisé, tout doit sortir du même moule pour faire le monde idéal dans lequel les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.  Pauvres mais soumis, pas de vague, au risque d’être un dangereux déviant.
A la sortie de la salle, les revendications des intermittents du spectacle prenaient plus de sens qu’elles n’en avaient à l’entrée, la lutte des camarades de la SNCM devenait d’utilité publique, tous les combats qui veulent changer la donne  deviennent justes, même si on ne les connait pas.
Cette pièce redonne le courage de se battre au quotidien, de relever  la tête et de dire :
«  STOP ! Je ne marche plus, ça ne marche plus ! »
Marre de vos discours qui ne donnent pas à bouffer, marre des taxes qui appauvrissent le peuple au bénéfice des riches et de la finance qui est l’amie de Monsieur le Ministre Sapin.
Marre de ceux qui nous ont dit la vérité en nous disant : « le changement c’est maintenant » mais qui ont menti sur la nature du changement en question. Personne n’a voté pour que ce soit pire aujourd’hui qu’hier.
Passons le mur vert et ne revenons pas, ré investissons les maisons antiques dans lesquelles sont restées les vraies valeurs.
Allez voir « Nous autres » et révoltez-vous !