Un fléau, nié par les entreprises, le burn-out touche plus
de personnes qu’une épidémie de grippe une sale année.
Pourtant dans les
entreprises, les directions mettent un mouchoir dessus : « Couvrez ce malaise
que je ne saurai voir ! »
Nous sommes dans une société de Tartuffes. Tout est
dans l’affichage, dans l’hypocrisie. On se suicide dans les entreprises ou dans
l’administration, mais rien de semble être causé par l’austérité, la
précarité, la gestion des ressources humaines, la pression des résultats,
le management. Tout au plus, le salarié qui a mis fin à ses jours avait des
problèmes familiaux ; personnels, d’addiction …La semaine dernière, c’est chez
DAHER qu’un salarié a mis fin à ses jours en sautant du haut d’un pont,
habillé avec ses vêtements de travail et son badge d’accès.
Quand va-t-on
réellement imputer cette violence aux conditions de travail que subissent les
salariés dans les entreprises du XXIème siècle ?
Un observatoire du
Burn-Out est en cours de création, comme celui des suicides. Comprendre,
connaître, quantifier, prendre des dispositions et aussi faire reconnaitre le
burn-out comme une maladie professionnelle.
L’union Départementale F.O du Rhône
organise sur le SalonsCE de Lyon les 11 et 12 septembre une après-midi sur le
sujet. De nombreux invités de haut niveau viendront s’exprimer et
confronter leurs points de vues sur la question.
Une après-midi pour affirmer qu’on ne doit pas perdre sa vie à la gagner