vendredi 26 juin 2015

La casse du code du travail et de la prud’homie

Nous pouvons lire dans la presse et entendre à longueur de journée des critiques sur notre code du travail français qui est trop contraignant.

Le rêve du MEDEF est de mettre ce code à la poubelle pour ne plus avoir à se soucier de règles qu’il juge inutile et qui empêche les actionnaires de se gaver sans reconnaitre la part donnée par les salariés qui se lèvent le matin pour bosser et ne pas avoir assez de leurs salaires pour payer les factures.

Lors d' une discussion avec mon ami  Etienne COLIN, j’ai eu des raisons de ne pas voir l’avenir en noir, et même d’avoir des raisons d’espérer qu’un jour, le patronat réclame la ré édition d’un code du travail à la française.

Voici les raisons :
Tout est fait pour que les relations du travail se contractualisent entre le salarié et l’employeur. Tout est fait pour que les procédures migrent vers le civil ou le pénal. Allons au bout de la logique.
Comme le soulignait mon ami Etienne, les hommes ont toujours su, avec plus ou moins de talent, fabriquer les outils de leur défense.

Les relations de travail s’individualisent avec la désaffection des syndicats, et pour le moment, c’est bien la classe dirigeante qui se frotte les mains.

Pour autant, les individus sont-ils aussi éparpillés que nous le pensons ?

Les réseaux sociaux nous montrent  que d’autres groupes s’organisent sous d’autres formes, ce sont les communautés, la société de ce XXIème siècle nous montre une émergence communautaire qui fait peur.

Les américains bien avant nous ont reconnu les procédures menées par des groupes : les class actions.
Imaginons les conflits du travail de demain et les nouveaux crimes et délits.

Imaginons que les procédures et contraintes de licenciements sont abandonnées.
La cour de cassation pourrait créer un délit de précarisation, L’obligation non respectée de résultat sur la santé et la sécurité des salariés va se muer en « Mise en danger de la vie d’autrui ».
Tout est imaginable, surtout l’encombrement de juridictions dans lesquelles se plaident aujourd’hui les conflits collectifs ou individuels du travail.

Prenons le cas d’un accident du travail. La sécurité sociale fera son travail pour récupérer les sommes dépensées en soins divers. Mais une procédure pour tentative d’homicide ou coups et blessures volontaires est envisageable.

Dans des procédures à l’américaine combien vont débourser les entreprises ? Viendra-t-on nous dire qu’il faut supprimer tous les codes parce que trop contraignants ?

Ce sont les communautés qui vont se défendre, les licenciements pour ségrégation vont se multiplier.
Lorsqu’un chef d’entreprise finira aux assises pour un accident du travail, condamné pour tentative d’homicide, lorsqu’une autre devra payer des millions d’euros de dédomagement pour un préjudice moral ou physique en correctionnelle, le patronat viendra à genou demander la mise en place d’un code du travail.


En attendant ce moment, la transition que représente la primauté voulue du contrat individuel sur l’accord collectif, il  va falloir se battre.


lundi 15 juin 2015

Admettons ! ou : que se passe-t-il si TOUTENGACHON est mis en cause dans des trucs pas nets ?

Ben non ! Nous ne sommes à l’abri de rien.

Le Point nous en a sorti 3 au sujet de Loïc le Velu la semaine dernière.

Le département est en voie de déguérinisation, le P.S est en pleine chasse aux sorcières, c’est-à-dire qu’il va se débarrasser des vilains petits canards.

Dans un tel contexte, nous savons ce qui se passe, chacun sort ses dossiers, vrais ou pas, et le slogan : « médites, médites, il en restera toujours quelque chose » est la règle.

Pour le moment, il ne faut accuser personne de rien, mais ce qui est en train de se tramer autour du Barbu de la ville fait craindre le pire.

Déjà les uniformes noirs sont de sortie et les bottes sont cirées, les fachos sont en embuscade.

Il y a fort à parier que les 3 articles du Point vont avoir une suite, puisqu’il semble que les tiroirs se vident et partent dans la presse.

Que se passera-t-il si le poilu de la Place de Provence est mis en examen ?

Avant même que la justice fasse son travail, les affaires seront récupérées par le FN et probablement que la blonde de Carpentras va chercher un bail à Vitrolles et monter une liste dans notre ville.

C’est là que j’attends le ZZ Top de la Place de Provence. Avant d’en arriver là, il doit quitter son siège, faire toute la lumière sur ses responsabilités ou pas.

Les mêmes causes ont mené la ville à la catastrophe, Ce n’est pas la période la plus glorieuse. A-t-on envie d’avoir honte d’être Vitrollais ? 

Je voyage dans toute la France et l’image FN/MEGRET colle encore à notre ville comme un chewing gum à une chaussure.

Chaque projet du Pharaon est suspect. 

Légitimement, lorsqu’on voit à quelle allure il fait passer les projets de bétonnisation, on peut se poser des questions.


Pas plus à dire, j’attends le prochain article. 

jeudi 11 juin 2015

Le Barbu de ma ville (Opéra presque comique) TOUTANGACHON à la une !




Je vais essayer de ne pas être trop rasoir dans cet article, et de ne pas trop tirer les choses par les cheveux !

Vous l’aurez remarqué, notre Maire a maintenant un visage velu. Je pense que s’il est une ligne budgétaire sur laquelle nous faisons des économies à Vitrolles, c’est sur la communication  de l’individu, pour le reste, Le Point nous montre que la boîte de communication, elle se fait du pognon dans des conditions pas claires au regard de la législation sur les marchés publics.

Le Point, donc, a trouvé un nouveau personnage politique intéressant, Loïc GACHON, Maire de Vitrolles qui a droit à son petit article tous les jours, et mon petit doigt me dit que ce n’est pas fini.


1 article par jour, ce n’est pas l’avion de Valls, mais ça ne va pas tarder à y ressembler.

Cet opéra pourrait être comique, si, dans l’histoire, les frasques d’un prédécesseur de Monsieur GACHON n’avaient mis à la tête de notre ville l’odieux couple MEGRET.

Si l(histoire ne se répète soi-disant pas, les leçons reçues par les politiques ne servent à rien, et si l’on en croit les résultats des derniers scrutins, Vitrolles pourrait suivre le chemin d’Henin Baumont.
Les affaires révélées par Le point cette semaine, avaient été étouffées dans Médiapart pendant la campagne des départementales. Mais tout finit toujours par sortir.

Puisque ces articles font état de sujets qui n’étaient considérés comme des rumeurs, il y a fort à parier que d’autres vont sortir.
Je parierai bien que déjà des tiroirs s’ouvrent, des dossiers sortent.
Alors, il faut être pragmatique.

Lorsqu’on est Maire, que des dossiers pourris commencent à sortir, soit on sort de son bureau et on conteste, on prouve que tous ces dossiers ne sont que des calomnies, soit on démissionne.

La responsabilité d’un élu qui se veut rempart contre le FN serait de partir avant qu’il ne soit trop tard et que la peste brune vienne de nouveau remettre son cul sur le fauteuil du premier magistrat de la ville.

Je ne ferai pas là état de toutes les rumeurs qui circulent, ce n’est pas l’objet de ce blog, mais il y en a beaucoup, il y en a tellement que toutes ne sont pas infondées.

Cette semaine, le Maire d’Allauch a été mis en garde à vue pour des permis de construire suspects.
Je conseille au maire de vérifier que TOUS les projets immobiliers de la ville aient été sujettes à des procédures irréprochables.

Je conseille au Maire de vérifier que les rectifications du PLU qui ont rendu service à une famille connue dans les colonnes de la Provence dans une série d’articles sur les cabanons de l'agneau sont réellement irréprochables.

La fièvre bétonnière dont est victime Loïc GACHON cacherait elle quelque chose ?

Avions-nous besoin d’un Multiplexe cinéma dans une zone fermée le dimanche, avions-nous besoin d’une médiathèque comparable celle que l’ont pourrait avoir dans une ville de 500 000 habitants ?

Avons-nous besoin de 52 Ha de bureau et un escalator géant pour accéder à une gare flambant neuve qui voit beaucoup de trains passer mais peu s’arrêter.

Avons-nous besoin d’un parking payant devant cette gare ? Il n’y a pas une voiture tant le tarif est prohibitif, les trains rares et son isolement incompréhensible sans aucun moyen de transport public démarrant de là puisque la gare routière est dans le centre urbain à plusieurs kilomètres de là.

Bref, lorsqu’on lit les articles du Point.fr, on est en droit de douter de tout !