Au mois d’octobre 2013, nous avions été reçus par le velu de
la place de Provence, pour une présentation du projet des entrepôts de l’aéroport.
Devant l’ampleur du projet, j’avais demandé combien de
maison allaient être rasées.
De manière catégorique, mais pas avec un regard franc, il m’avait
été répondu qu’aucune maison ne serait touchée.
Nous savons aujourd’hui que c’était un mensonge !
La sortie par le chemin des oiseaux ne sera pas possible.
Alors c’est parti ! Préemption et expropriations vont
ou ont débuté.
Que ceux qui nous ont répondu : « je suis
chez moi, ça ne se fera pas ! » révisent leurs jugements et nous rejoignent d’urgence.
S’ils avaient prévu de vendre, le prix donné par la mairie
ne sera pas à la hauteur de leurs espérances, s’ils comptaient rester
tranquilles dans ce quartier, qu’ils cherchent un autre logement.
D’ici peu, les procédures vont débuter.
Si je devais rédiger le profil de Toutengachon sur un réseau
social, je mettrai :
- Méprisant
- Naturophobe (la rancune peut-être)
I- mmeublophile
Et depuis aujourd’hui : menteur !
Mobilisez-vous habitant des Vignettes et de la gare !
Le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui que l’on a
pas mené !
Le point écrit sur TOUTENGACHON, et ça le rend colère !
Au conseil municipal, il a dit vouloir attaquer le journal
pour diffamation.
Qu’il veuille se défendre, c’est normal. Mais pas avec mon
pognon.
Pour se faire il a sollicité lors du dernier conseil
municipal, la "protection fonctionnelle d'un élu" article L 2123- 35 du code général des collectivités
territoriales :
Ecrit comme ça dans le journal, c’est un truc anodin. Mais en fait ça veut dire quoi ?
Ça veut dire qu’il va prendre un avocat, et que c’est nous qui allons le payer.
Alors, ça c’est un peu fort
« Article
L2123-35Le maire ou les élus
municipaux le suppléant ou ayant reçu délégation bénéficient, à l'occasion de
leurs fonctions, d'une protection organisée par la commune conformément aux
règles fixées par le code pénal, les lois spéciales et le présent code.La commune est tenue
de protéger le maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu
délégation contre les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être
victimes à l'occasion ou du fait de leurs fonctions et de réparer, le cas
échéant, le préjudice qui en est résulté.La protection prévue
aux deux alinéas précédents est étendue aux conjoints, enfants et ascendants
directs des maires ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu
délégation lorsque, du fait des fonctions de ces derniers, ils sont victimes de
menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages.Elle peut être
accordée, sur leur demande, aux conjoints, enfants et ascendants directs des
maires ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu délégation, décédés dans
l'exercice de leurs fonctions ou du fait de leurs fonctions, à raison des faits
à l'origine du décès ou pour des faits commis postérieurement au décès mais du
fait des fonctions qu'exerçait l'élu décédé.La commune est
subrogée aux droits de la victime pour obtenir des auteurs de ces infractions
la restitution des sommes versées à l'élu intéressé. Elle dispose en outre aux
mêmes fins d'une action directe qu'elle peut exercer, au besoin par voie de
constitution de partie civile, devant la juridiction pénale. »
.
Soit, effectivement, il est victime de diffamation alors la
partie adverse sera condamnée aux dépens. Les frais lui seront remboursés.
Soit, il n’est pas innocent, et je ne vois pas pourquoi je
paierai pour des frais qui ne m’incombent pas.
Il existe des assurances pour ce genre de risque lorsqu’on
est élu.
Il est évident que ses petits copains du Conseil municipal auront
voté pour la protection.
Comme il est difficile de revenir en arrière, je demande au
conseil municipal de plafonner les honoraires de l’avocat.
Lorsqu’on est mis en cause, on paie. Et lorsqu’on gagne, on
fait en sorte de récupérer le préjudice.
Pour l’article sur l’accession au trône, la diffamation pourrait
être difficile à plaider. Ce jour là pas mal de présents dans l’assistance ont
avalé de travers quand Jean-Noël GUERINI l’a imposé. Je crois que ceux-là vont
cracher le morceau.
Pour le reste, les articles du point me semblent bien
étayés. Pour avoir discuté avec le journaliste, je ne crois pas avoir eu en
ligne un Kamikaze qui prendrait le risque de mouiller son magazine sérieux dans
une histoire d’articles mal ficelés. Le Point n’est pas Voici.
Je vous appelle à manifester votre mécontentement, Dites sur
les réseaux sociaux que vous ne voulez pas payer l’avocat du maire.
J’ouvre les paris sur le nom du défenseur. Là aussi on
pourrait avoir quelque chose de cocasse.
J’étais en famille à Allauch, de la famille des Vosges qui
visitait la région.
Nous nous sommes arrêtés dans la boutique de Pierre TESTA
acheter des spécialités locales.
Pierre me donne de mauvaises nouvelles de José qu’il a vu
quelques jours auparavant au théâtre Sylvain.
Nous quittons la boutique et continuons notre promenade.
Nous avions fait 50 m à peine que Pierre sort en courant de
sa boutique en criant : Jacques, José est mort, José est mort »
En une seconde mon adolescence a défilé devant mes yeux puis
est morte.
Les rires, les claques, les colères, tout ce que j’ai
toujours mérité venait de s’éteindre.
Même si je ne voyais pas José souvent, je me retrouvais
seul. Il n’est pas une semaine, un jour sans qu’un souvenir de José me
revienne.
Le jour de la mort de Franco, le jour où des terminales
avaient triché au bac blanc, le jour où nous avons été pris en flagrant délit
de chahut dans la classe de Monsieur FIGARI, je jour de la bagarre en 1ère
B dans la classe d’Henri PRABIS et bien d’autres occasions qui ont fait que j’ai
vu ce que représentait un homme, un chef, un éducateur.
José était sévère mais juste et bienveillant. José savait
déceler chez chacun de nous la matière première qui ferait les hommes et femmes
que nous serions plus tard.
Il était le chef d’établissement, mais aussi un révélateur
de talent, un mage qui lisait non pas dans le marc de café mais au fond de nos
yeux, nos joies, nos peines, notre mal être d’adolescent.
J’ai 55 ans mais il me manque toujours. Il y a des jours de
doute, il y a des jours, je me dis qu’il m’aiderait à faire les bons choix.
Ce jour anniversaire est une nouvelle occasion de dire
Merci José pour tout ce que tu nous a appris, d’avoir
contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Nous pouvons lire dans la presse et entendre à longueur de
journée des critiques sur notre code du travail français qui est trop
contraignant.
Le rêve du MEDEF est de mettre ce code à la poubelle pour ne
plus avoir à se soucier de règles qu’il juge inutile et qui empêche les
actionnaires de se gaver sans reconnaitre la part donnée par les salariés qui
se lèvent le matin pour bosser et ne pas avoir assez de leurs salaires pour
payer les factures.
Lors d' une discussion avec mon ami Etienne COLIN, j’ai
eu des raisons de ne pas voir l’avenir en noir, et même d’avoir des raisons d’espérer
qu’un jour, le patronat réclame la ré édition d’un code du travail à la
française.
Voici les raisons :
Tout est fait pour que les relations du travail se contractualisent
entre le salarié et l’employeur. Tout est fait pour que les procédures migrent
vers le civil ou le pénal. Allons au bout de la logique.
Comme le soulignait mon ami Etienne, les hommes ont toujours
su, avec plus ou moins de talent, fabriquer les outils de leur défense.
Les relations de travail s’individualisent avec la
désaffection des syndicats, et pour le moment, c’est bien la classe dirigeante
qui se frotte les mains.
Pour autant, les individus sont-ils aussi éparpillés que
nous le pensons ?
Les réseaux sociaux nous montrent que d’autres groupes s’organisent sous d’autres
formes, ce sont les communautés, la société de ce XXIème siècle nous montre une
émergence communautaire qui fait peur.
Les américains bien avant nous ont reconnu les procédures
menées par des groupes : les class actions.
Imaginons les conflits du travail de demain et les nouveaux
crimes et délits.
Imaginons que les procédures et contraintes de licenciements
sont abandonnées.
La cour de cassation pourrait créer un délit de
précarisation, L’obligation non respectée de résultat sur la santé et la sécurité
des salariés va se muer en « Mise en danger de la vie d’autrui ».
Tout est imaginable, surtout l’encombrement de juridictions dans lesquelles se plaident aujourd’hui les conflits collectifs ou individuels
du travail.
Prenons le cas d’un accident du travail. La sécurité sociale
fera son travail pour récupérer les sommes dépensées en soins divers. Mais une
procédure pour tentative d’homicide ou coups et blessures volontaires est
envisageable.
Dans des procédures à l’américaine combien vont débourser
les entreprises ? Viendra-t-on nous dire qu’il faut supprimer tous les
codes parce que trop contraignants ?
Ce sont les communautés qui vont se défendre, les
licenciements pour ségrégation vont se multiplier.
Lorsqu’un chef d’entreprise finira aux assises pour un
accident du travail, condamné pour tentative d’homicide, lorsqu’une autre devra
payer des millions d’euros de dédomagement pour un préjudice moral ou physique
en correctionnelle, le patronat viendra à genou demander la mise en place d’un
code du travail.
En attendant ce moment, la transition que représente la
primauté voulue du contrat individuel sur l’accord collectif, il va falloir se battre.
Le Point nous en a sorti 3 au sujet de Loïc le Velu la
semaine dernière.
Le département est en voie de déguérinisation, le P.S est en
pleine chasse aux sorcières, c’est-à-dire qu’il va se débarrasser des vilains
petits canards.
Dans un tel contexte, nous savons ce qui se passe, chacun
sort ses dossiers, vrais ou pas, et le slogan : « médites, médites,
il en restera toujours quelque chose » est la règle.
Pour le moment, il ne faut accuser personne de rien, mais ce
qui est en train de se tramer autour du Barbu de la ville fait craindre le
pire.
Déjà les uniformes noirs sont de sortie et les bottes sont
cirées, les fachos sont en embuscade.
Il y a fort à parier que les 3 articles du Point vont avoir
une suite, puisqu’il semble que les tiroirs se vident et partent dans la
presse.
Que se passera-t-il si le poilu de la Place de Provence est mis en examen ?
Avant même que la justice fasse son travail, les affaires
seront récupérées par le FN et probablement que la blonde de Carpentras va chercher
un bail à Vitrolles et monter une liste dans notre ville.
C’est là que j’attends le ZZ Top de la Place de Provence.
Avant d’en arriver là, il doit quitter son siège, faire toute la lumière sur
ses responsabilités ou pas.
Les mêmes causes ont mené la ville à la catastrophe, Ce n’est
pas la période la plus glorieuse. A-t-on envie d’avoir honte d’être Vitrollais ?
Je voyage dans toute la France et l’image FN/MEGRET colle encore à notre ville
comme un chewing gum à une chaussure.
Chaque projet du Pharaon est suspect.
Légitimement, lorsqu’on
voit à quelle allure il fait passer les projets de bétonnisation, on peut se
poser des questions.
Je vais essayer de ne pas être trop rasoir dans cet article, et de ne pas trop tirer les choses par les cheveux !
Vous l’aurez remarqué, notre Maire a maintenant un visage
velu. Je pense que s’il est une ligne budgétaire sur laquelle nous faisons des
économies à Vitrolles, c’est sur la communication de l’individu, pour le reste, Le Point nous
montre que la boîte de communication, elle se fait du pognon dans des
conditions pas claires au regard de la législation sur les marchés publics.
Le Point, donc, a trouvé un nouveau personnage politique intéressant,
Loïc GACHON, Maire de Vitrolles qui a droit à son petit article tous les jours,
et mon petit doigt me dit que ce n’est pas fini.
1 article par jour, ce n’est pas l’avion de Valls, mais ça
ne va pas tarder à y ressembler.
Cet opéra pourrait être comique, si, dans l’histoire, les
frasques d’un prédécesseur de Monsieur GACHON n’avaient mis à la tête de notre
ville l’odieux couple MEGRET.
Si l(histoire ne se répète soi-disant pas, les leçons reçues
par les politiques ne servent à rien, et si l’on en croit les résultats des
derniers scrutins, Vitrolles pourrait suivre le chemin d’Henin Baumont.
Les affaires révélées par Le point cette semaine, avaient
été étouffées dans Médiapart pendant la campagne des départementales. Mais tout
finit toujours par sortir.
Puisque ces articles font état de sujets qui n’étaient considérés
comme des rumeurs, il y a fort à parier que d’autres vont sortir.
Je parierai bien que déjà des tiroirs s’ouvrent, des
dossiers sortent.
Alors, il faut être pragmatique.
Lorsqu’on est Maire, que des dossiers pourris commencent à
sortir, soit on sort de son bureau et on conteste, on prouve que tous ces
dossiers ne sont que des calomnies, soit on démissionne.
La responsabilité d’un élu qui se veut rempart contre le FN
serait de partir avant qu’il ne soit trop tard et que la peste brune vienne de
nouveau remettre son cul sur le fauteuil du premier magistrat de la ville.
Je ne ferai pas là état de toutes les rumeurs qui circulent,
ce n’est pas l’objet de ce blog, mais il y en a beaucoup, il y en a tellement
que toutes ne sont pas infondées.
Cette semaine, le Maire d’Allauch a été mis en garde à vue
pour des permis de construire suspects.
Je conseille au maire de vérifier que TOUS les projets
immobiliers de la ville aient été sujettes à des procédures irréprochables.
Je conseille au Maire de vérifier que les rectifications du
PLU qui ont rendu service à une famille connue dans les colonnes de la Provence
dans une série d’articles sur les cabanons de l'agneau sont
réellement irréprochables.
La fièvre bétonnière dont est victime Loïc GACHON cacherait
elle quelque chose ?
Avions-nous besoin d’un Multiplexe cinéma dans une zone
fermée le dimanche, avions-nous besoin d’une médiathèque comparable celle que l’ont
pourrait avoir dans une ville de 500 000 habitants ?
Avons-nous besoin de 52 Ha de bureau et un escalator géant
pour accéder à une gare flambant neuve qui voit beaucoup de trains passer mais
peu s’arrêter.
Avons-nous besoin d’un parking payant devant cette gare ?
Il n’y a pas une voiture tant le tarif est prohibitif, les trains rares et son
isolement incompréhensible sans aucun moyen de transport public démarrant de là
puisque la gare routière est dans le centre urbain à plusieurs kilomètres de
là.
Bref, lorsqu’on lit les articles du Point.fr, on est en
droit de douter de tout !
Nous avons reçu dans nos boîtes aux lettres le magazine de
la mairie de Vitrolles.
Dans celui-ci il est marqué que le projet de logements au
bord de l’étang est en route .
MENSONGE !!!
Ce que ne vous dit pas le magazine, c’est que l’association
de riverains «Stop à l'urbanisme agressif aux Vignettes » et ses avocats
ont entamé une procédure.
Que cette procédure est légitime. Protection de la faune, de
la flore, risque légitime de danger de pollution visuelle, gaz d’échappement,
encombrement de la route etc…
Ce que ne vous dit pas non plus le magazine, c’est que cette
construction va nécessiter un nouveau réseau d’évacuation des eaux usées. Et
que le raccordement sera à votre charge.
Non seulement on nous impose une construction démesurée,
mais en plus on va nous présenter l’addition.
Ce que ne vous dit pas non plus le magazine, c’est que le
changement de majorité au Conseil départemental est moins favorable au maire de
Vitrolles. Et que le petit protégé de l’ancien Président GUERINI ne pourra plus
faire passer tout et n’importe quoi.
C’est pour nous endormir que le Maire a fait publier cet
article dans le magazine. Il compte nous démobiliser !
Erreur grave du CDD GACHON !
Les habitants voisins du nouveau bâtiment en construction
sur le terrain des castors nous ont rejoints dans la résistance.
Je vous appelle nombreux à manifester
Dimanche 26 Avril
à 12 h 30
au
moment de la mise en place du triathlon
à la Maison de Quartier des Bords de l'Etang
Si le CDD GACHON vient donner le départ de la course, il
verra que les riverains ne veulent pas de son projet.
Il a perdu les départementales, mettons en place les conditions
pour le sortir de la mairie avec un coup de pied au cul, du goudron et des
plumes.
Transformé par erreur en CDD de 6 ans, l’ex Interim Maire Loïc
GACHON vient de prendre une branlée aux départementales dont il n’avait même
pas idée.
Dans une vidéo sur le site de la Provence, il évoque les
électeurs ignorants qui n’ont pas répondu à la question qui leur était posée,
une liste imprimée en rouge avec des logos de gauche qui auraient pu prêter à
confusion, un FN moins puissant à Cabriès et Bouc Bel Air.
Je veux dire à Monsieur le Maire que les électeurs ne sont
pas des ignorants.
Je veux dire à Monsieur le Maire que les électeurs utilisent
les outils mis à leur disposition
Je veux dire à Monsieur le Maire que ce n’est pas le patron
de la ville, les patrons ce sont les Vitrollais.
Je veux dire à Monsieur le Maire qu’il ferait mieux de se
regarder dans un miroir, il y trouverait certainement les raisons de cette
déculottée.
Si Monsieur le Maire ne comprends pas, je vais être plus
clair.
Dans l’attitude :
Un Maire proche de ses électeurs ne leur parle pas comme à
des demeurés.
C’est-à-dire que lorsque des associations le rencontrent,
des administrés lui font des requêtes, il doit écouter. Son job, c’est être à
notre service. II ne suffit pas de venir
avec un air méprisant et expliquer que
nous, les habitants nous sommes trop cons pour comprendre, et que lui, avec ses
services techniques sait tout, sait ce qui est bon pour nous, et que tout ira
mieux lorsque son projet, contre l’avis de ses patrons (nous) sera arrivé à
terme.
Un Maire doit écouter ses concitoyens
Il doit les écouter parce que nous l’avons élu pour ça. Non
seulement il doit les écouter, mais aussi leur obéir.
Un Maire doit être ponctuel aux rendez-vous, aux évènements
lorsqu’il est attendu
C’est son image de marque, le manque de ponctualité. C’est
la pire des impolitesses, c’est celle qui marque l’indifférence pour l’autre.
La parole d’un Maire l’engage
Lorsqu’un Maire, ou un élu donne sa parole, il doit s’y
tenir.
Lorsqu’il dit qu’a Vitrolles, il y aura la fibre optique
dans toute la ville, personne ne doit être exclu sous aucun prétexte. Les
habitants de la Ferme de Croze, du quartier de la Gare et plus globalement les
habitants de maisons individuelles sont exclus. Si Orange ne tient pas un
engagement, ou plutôt si l’engagement n’est pas ce qui nous a été dit (pour des
raisons électorales) , alors on se
retourne vers la CPA qui a subventionné avec nos impôts une DSP , pour que nous
soyons raccordés au haut débit. Une parole tenue, c’est ça, Monsieur le Maire.
Si vous ne comprenez pas pourquoi votre score est si
ridiculement bas au bord de l’étang, rappelez-vous que les habitants sont en
lutte contre un projet immobilier démesuré.
Loïc GACHON est le maire de Vitrolles, pas un Pharaon !
Plus globalement sur le score dans la ville :
Il y a eu une lutte contre le cinéma, projet ridicule et
inutile à 10mn du PATHE Plan de Campagne, il y a une Médiathèque qui suscite
pas mal de commentaires su Facebook, il y a un bail emphytéotique donné à une
association cultuelle et culturelle au mépris de la loi de 1905 sur la laïcité,
il y a un article paru puis retiré de Mediapart, il y a des journalistes qui
fouillent dans les poubelles et qui commencent à trouver des choses intéressantes,
il y a le système Guerini qui a imposé Loïc GACHON.
La liste est longue, mais on dirait que dans son analyse de
la défaite, il a tout oublié.
Alors sur les autres candidats.
Ce n’est pas parce qu’on vote pour le loup que l’on punit le
berger. Voter pour le FN ne nous donnera rien de plus, bien au contraire.
Le changement de majorité au Conseil Général se fera au
bénéfice de l’UMP. S’il y a quelque
chose à gratter pour la ville c’est avec un Conseiller départemental de la
majorité. Il est encore en compétition, il a pris des engagements, j’ai déjà eu
professionnellement des contact avec lui, c’est un homme de parole. Mes
connaissances à Bouc Bel Air ne me disent pas le contraire.
Ce vote, c’était l’occasion d’en finir avec le système
Guerini, de sanctionner le maire sur sa politique pour la ville et le canton,
ça, c’est fait, il faut maintenant affirmer que les Vitrollais ne veulent pas
le retour de l’extrême droite, nous l’avons déjà eue. Avec 50% d’abstention le
FN a fait le plein des voix, que ceux qui ne se sont pas exprimés le fasse et
montrent à la France que Vitrolles n’est pas une ville intolérante, raciste,
mais au contraire une ville dans laquelle les habitants veulent vivre heureux
dans le calme loin des turpitudes de la grande ville voisine
J’ai relu récemment un édito de Philippe VAL dans Charlie
HEBDO intitulé : Les traitres et les crétins.
A la fin de l’édito Philippe VAL écrit :
« Mais il y a une question qui reste sans réponse. Ca
me tarabuste, et je caresse l'espoir qu'il y aura des lecteurs pour éclairer ma
lanterne. Pourquoi et comment, depuis le début de l'histoire, les crétins
ont-ils réussi à entretenir l'idée qu'ils étaient plus à gauche que les
traîtres ? »
J’ai tourné les doigts 7 fois autour de mon clavier avant de
répondre.
Pour ceux qui n’ont pas lu l’édito, je résume : les
traitres, sont les Socialistes ; et les crétins, les Communistes.
Philippe VAL n’utilise le deuxième degré que pour les
traitres, car si vous retrouvez l’édito, il est vraiment de premier degré pour
les crétins, insultant.
Comment un crétin comme moi peut expliquer à un traitre
comme lui que le P.S n’est pas moins à gauche que le PCF, mais qu’il est
carrément de droite ?
L’opportunité se présente en lisant l’actualité et en se
remémorant l’histoire.
Alain TOURAINE disait récemment que la gauche Française
était dirigée par le Parti Communiste jusqu’en 1983. Alors, effectivement, les avancées
sociales que l’éditorialiste attribue
aux traitres ont été impulsées par les Communistes au gouvernement.
J’accepte d’être traité de crétin en 1983, lorsque les
communistes n’ont pas quitté le gouvernement de soi-disant gauche au moment où
a été mise en place une politique d’austérité et une politique de sape des
alliés du programme commun.
Cette politique de sape consistait à réclamer la paternité
des avancées de 81 et 82 pour l’image de gauche, et à mettre en place une politique
social-démocrate qui favorisa les délocalisations, la casse de l’emploi et le
début de la misère de masse.
Au fur et à mesure de la perte d’influence du PCF, les
traitres ont participé activement au déclin des communistes en mettant en place
des stratégies locales fatales au parti communiste.
MITTERAND eu l’idée de fabriquer de toute pièce le Front
National qui divisa la droite mais affaiblit la gauche de la gauche de l’époque.
Les années qui suivirent virent des socialistes privatiser à
tour de bras les services publics.
De 97 à 2015,ce furent les vaches maigres pour les traitres,
et l’apocalypse pour les communistes, plus bas historiques dans les scrutins,
enterrés par des alliés de circonstances, écologistes opportunistes, prêts aux plus
basses besognes pour quelques croquettes, jusque dans le bastion de MONTREUIL.
Arrivé en 2012, sur l’idée que son ennemi était la finance,
François HOLLANDE mettait en place une politique que même le très libéral
SARKOZY ne renie pas.
Imaginez, Emmanuel MACRON, rapporteur de la commission
ATTALI (du traitre du même nom), est aujourd’hui ministre fossoyeur du code du
travail, ancien banquier d’affaire.
Combien de socialistes ont rejoint les rangs de la droite en
2007 ? Me viennent à l’esprit : BESSON, KOUCHNER, BOCKEL ; et j’en
oublie !
Alors Mr VAL, comment m’expliquerez-vous que le Parti Socialiste
est de gauche, comment m’expliquerez-vous qu’il n’a jamais trahi tous ceux qu’il
était supposé défendre ?