vendredi 23 janvier 2015

Projet des 500 logements au bord de l’étang à Vitrolles : Episode 1 la circulation

Lors de la réunion du 20 janvier, le maire disait que nous surévaluons le nombre de véhicules.

Ci-dessous une étude INSEE sur le nombre de véhicules par foyer :

2011
2012
2013 (p)
83,5
83,1

   Monomotorisés
48,2
      48,1
48,3

   Bimotorisés
30,5
      30,4
29,9

   Trimotorisés ou plus
          4,8
4,8
5,0

Ménages non motorisés
        16,5
16,7
16,9



Si l’on reporte ces chiffres nationaux à notre préoccupation l’estimation du nombre de véhicule supplémentaires serait de 687. Nombre auquel il convient d’ajouter ceux des clients de l’hôtel et des parents qui accompagnent leurs bambins à l’école.

Le chiffre de 1000 véhicules que nous annoncions est atteint.

La construction du Rond-Point n’arrangera rien, il suffit de rouler le matin et le soir dans l’avenue du 8 mai à Marignane pour bien s’imprégner de la réalité.

Un rond-point à l’entrée actuelle des entrepôts :
Voilà encore une inquiétude. Il faudra rogner sur le chemin du Lion. Il faudra donc raser deux ou trois maisons. Et les habitants de cette voie devront tirer un trait sur leur tranquillité.

Le stationnement :
Le promoteur annonce 1.5 place de stationnement par appartement soit 750 places. Si le chiffre semble suffisant pour les résidents les 63 places restantes suffiront-elles pour les clients de l’hôtel  et des commerces ? Il y a fort à parier que la D20 prenne l’allure des abords de la gare TGV, ça non plus nous ne le voulons pas.

Tous ces chiffres n’ont pas été croisés par des professionnels, ce qui est un comble.
Un petit passage par Google sur des projets de « densification » nous montre que nous sommes dans notre cas bien à côté de la plaque. Un projet de 500 logements nécessiterait 100 hectares et pas 7 !


Encore un sujet pour donner des éléments à ceux qui n’avaient pas encore d’avis sur ce projet et pour faire comprendre la nécessité de se mobiliser.




jeudi 22 janvier 2015

Vitrolles et les 500 logements autour de l’étang

Puisqu’il nous a été expliqué clairement que le temps de la concertation et de la consultation était terminé, puisqu’il nous a aussi expliqué que le comité de pilotage proposé se bornerait à choisir la couleur des peintures de ce nouvel ensemble, nous entrons dans la lutte.

Dans le cadre de cette lutte, nous allons nous intéresser à tous les protagonistes de cette affaire.
Le vendeur, l’architecte (il y a un lien), le nouveau propriétaire du terrain, le promoteur, le maire.
Je pense n’avoir oublié personne.

Il est important, pour que tous soyons  conscients de ce qui nous attend et de la nécessité absolue de se mobiliser de savoir à qui profite cet ensemble et de s’assurer que c’est pour le bien de tous. Chose dont les membres de l’association ne sont pas du tout convaincus.

Chaque jour, je publierai les résultats de mes recherches les interviewes filmées de tous ceux qui pourront nous éclairer.

Il reste une zone d’ombre : l’architecte.

La présidente de l’association, Sophie GAUTHIER a posé publiquement  une question pertinente : «  l’architecte a été mis en liquidation judiciaire au mois de juin 2014, à quel titre intervient-il encore ? »

Question à laquelle le maire a répondu : « c’est l’interlocuteur du propriétaire, je fais avec »

Le propriétaire n’étant pas présent, tout aurait pu s’arrêter là.

Mais à la fin de la réunion, lorsque Sophie GAUTHIER a voulu en savoir plus, le maire avant de la laisser parler lui a dit : «  vous ne me faites pas peur ». Bizarre, nous ne sommes pas des terroristes armés qui en voudraient à son intégrité physique, nous sommes juste des riverains soucieux de préserver et de mettre en valeur notre cadre de vie et de garder notre tranquillité, pas de quoi entrer en lutte armée.

Plus curieux, le représentant du promoteur, dents serrées et index menaçant, a dit : « ne vous attaquez pas à l’homme »

Mais pour qui nous prend-on ?

Il n’est pas question de s’en prendre aux individus pour peu qu’ils soient polis, courtois, qu’ils nous écoutent, mais au projet qu’ils veulent nous imposer, et aux coûts que cela va engendrer.
Pour mémoire, le raccordement à l’égout, et les 30% de la construction du rond-point qui ne sera pas pris en compte par le constructeur. Encore une fois, pas de quoi déclencher la mise à prix de ces salariés qui ne font que le travail qu’on leur impose, faire du fric sur notre dos.

Un projet récent à Rognac a échoué après l’action des riverains. Les même acteurs étaient impliqués, le promoteur, le propriétaire, l’architecte, il n’y a pas de raison que ce qui a été réussi à Rognac ne le soit pas à Vitrolles.

Les bords de l’étang seront sanctuarisés, ZADifiés.

Notre action va se concentrer sur les recours que nous pouvons introduire avec notre avocat, sur l’information et la mobilisation de tous contre ce projet, puisqu’il n’y a aucune chance que quelque chose de raisonnable nous soit proposé.  

Dans les prochains jours, il y a des chances que nous reparlions des cabanons de l’agneau, puisque le nom d’un des acteurs a fait largement les colonnes de La PROVENCE à l’époque pour une affaire sordide.

Comme je sais que ce blog est lu, je rassure tout le monde, nous ne sommes pas des violents, nous voulons simplement vivre tranquilles dans un lieu agréable.

Ceci me semble être une juste cause ne nécessitant pas une lutte armée .


La justice tranchera.


mercredi 21 janvier 2015

Vitrolles : réunion publique sur le projet de 500 logements

Réunion publique organisée de manière folklorique (changement de date, manque de communication etc…). Mais la salle était pleine, ce qui montre la mobilisation des habitants du quartier.

La réunion a commencé sans le maire dont la ponctualité n’est pas la caractéristique. Il avait une excuse, mais il est en retard systématiquement.

Arrivé avec une heure de retard, le maire avait hier soir laissé dans sa voiture son air méprisant, sa nervosité et son arrogance, il était même agréable à écouter. Il faut savoir reconnaitre les choses.

Une absence de poids et dont l’explication ne me convainc plus, c’est celle de Bonnie ALEMAN.

Je peux comprendre qu’un chef d’entreprise soit coincé au boulot, je peux comprends tout autre excuse familiale, mais ne pas venir pour ne pas risquer de mélanger, d’assimiler ou autre raison connexe est un peu étrange. Soit on est concerné, soit pas soit….

Pour résumer, le projet est fixé à 498 logements plus un hôtel, plus une résidence service plus, plus, plus…..
Toujours pas plus avancés sur les solutions concernant la circulation.
Une nouvelle notable, les surcoûts liés à ce projet concernant les évacuations seront à notre charge. On ajoute donc  de l’intolérable à l’inacceptable.

Donc, ce projet ne nous satisfait toujours pas.

Je me suis appliqué à ne pas poser de question hier pour ne pas être accusé d’agresser le maire.
Sophie GAUTHIER, notre présidente s’en est chargée.

Il est évident que, comme l’a suggéré le maire, nous avons fini les consultations et la concertation. Je remarque au passage qu’à deux occasions, j’ai pensé qu’il avait lu mes 2 derniers articles.

C’est donc  l’avocat de l’association qui va prendre le dossier de manière sérieuse.
Je pense que maintenant c’est le couple propriétaire/promoteur qui doit être combattu. Le maire étant maintenant réduit à accepter ou pas des permis de construire. Si nous gagnons sur nos recours, nous l’aiderons à refuser ces permis.

Il reste pas mal de flou, même si j’ai entendu un peu plus d’honnêteté dans le ton de Loïc GACHON. Mais ce n’est plus dans son camp que les choses se passent. Nous resterons toutefois vigilants sur les aides que pourrait apporter la mairie à ce couple Propriétaire/Promoteur, qui sont bien déterminés à faire un maximum de pognon sur le dos de notre tranquillité.

Le discours du maire est bien rodé, puisque comme dans tous les dossiers tous les soucis de nos deux quartiers sont supposés s’effacer aussitôt ce projet réalisé. L’expérience montre que ce discours ne sert qu’à faire passer une pilule amère que nous n’avions déjà pas avalée pour Internet.

La seule différence, c’est que notre adversaire n’est plus le même, et qu’aussi longtemps que le maire montrera dans son attitude moins d’arrogance et de mépris, je serai un peu plus tendre avec sa personne.

Je sais qu’il lit les articles sur ce blog, je souhaite qu’il réalise que je calque mon attitude sur la sienne.

Les seuls combats que l’on perd sont ceux que l’on ne mène pas.


mardi 20 janvier 2015

Petite leçon de Français et de démocratie à l’attention de Loïc GACHON

Dans deux affaires dans lesquelles j’ai été intéressé, le haut débit et les 500 logements, le Maire de Vitrolles s’était engagé à mener ces projets dans la concertation.
 J’ai donc cherché la définition précise de ce mot dans le Larousse, et voilà ce que j’ai trouvé :

Concertation : Pratique qui consiste à faire précéder une décision d'une consultation des parties concernées.

Les parties concernées, dans les deux projets, lorsqu’on est Maire, c’est la population et les structures qui les représentent, Vitrolles ADSL pour le haut débit,  Stop à l’Urbanisme agressif aux Vignettes.
Personne n’est informé, consulté, sur rien.

-          Dans le dossier sur le Haut Débit, c’est même verrouillé, pas moyen d’avoir des infos sur les quartiers raccordés. Les investigations des uns et des autres  nous ont permis de savoir que la Ferme de Croze  ne serait peut-être jamais raccordé, que le quartier des Vignettes le sera (on ne sait pas quand) mais pas la gare (une punition pour avoir mal voté et pour contester les décisions de la mairie certainement)

-          Dans le dossier des 650, 600, 500 logements, l’association doit pleurer des rendez-vous pour avoir des éléments flous, sans réel document sur le projet.
La confiance qui devrait être la règle entre le maire et ses administrés n’existe plus.
On peut douter de tout dans ce flou et l’empressement à boucler ce dossier.

Pour parfaire la connaissance des mots utilisés, j’ai donc poussé la recherche sur  

Consultation : Action de consulter quelqu'un, de lui demander son avis  par exemple, Consultation de la population par référendum.


Consulter: Demander à quelqu'un son avis, son conseil, chercher des renseignements auprès de lui ; interroger :  par exemple (mais bon exemple dans notre cas )On ne m'a consulté sur rien.

Solliciter d'un spécialiste un avis circonstancié, autorisé : Consulter un avocat.

Lorsqu’on est chef d’entreprise, on consulte le Comité d’Entreprise pour solliciter un avis, dont on se moque royalement.
Mais un chef d’entreprise n’est pas élu. On ne choisit pas son patron, et il y a un lien de subordination entre les salariés et l’employer.
Il n’y a pas de lien de subordination entre le maire et le citoyen, mais l’inverse, le patron, c’est le citoyen, et le maire qui perçoit une indemnité payée par la fiscalité locale se doit d’écouter ses mandants.

C’est exactement ce que ne fait pas Loïc GACHON.

S’il lit cet article,  il découvrira certainement ce que veulent dire « Consultation » et Concertation ».

Le  Maire est  le premier maillon de la démocratie. Un autre mot qu’il devra découvrir :
Système politique, forme de gouvernement dans lequel  la souveraineté émane du peuple.
Et le peuple, c’est nous !

Le peuple a des droits, nous les ferons valoir ! La démocratie, n’est pas simplement le foutage de gueule qui prévaut dans la gouvernance de Loïc GACHON, c’est aussi un système qui permet de contester et de faire valoir des droits.

Le peuple, il y a des chances que le Maire l’entende ce soir à la réunion publique qui se tiendra à la Maison de Quartier des Bords de l’Etang. 

Nous vous y attendons nombreux.


Il y a beaucoup de questions à poser sur les incohérences des propos tenus lors des réunions à la mairie, il n’y a rien de clair, et : 

« Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup » (Martine AUBRY). Je crois qu’elle sait de quoi elle parle, le flou étant la particularité des élus P.S.


lundi 19 janvier 2015

Les paroles s’envolent, les écrits de Loïc GACHON , aussi !


Pour résumer, voici la situation :
Tu bosses, tu sors de la ville pour être peinard  le soir et les Week-ends  quand tu rentres chez toi, tu te mets un crédit sur le cul pour acheter ta maison pendant des années, quand tu finis de rembourser le banquier, tu ressors du fric pour entretenir la maison qui a vieilli.

Tu crois que tu vois le bout du tunnel, quand un jeune maire, arrivé premier dans un concours de circonstances (décès du maire en place et pressions du Président du CG pour le mettre en place et le ré investir aux municipales suivantes) décide de te coller 500 logements en bas de ta rue.

Tu te souviens alors, que tu as choisi cet endroit parce qu’il était impensable qu’un truc comme ça arrive là !
Quartier enclavé, situé entre 2 Zones d’Activités, route encombrée toute la semaine, mais ce n’est pas grave, je n’y suis pas, et ça roule les samedis et dimanches, dernier endroit préservé au bord de l’étang.
Colère des riverains rencontres avec le maire et engagements de celui-ci, voir courrier :

C’est la cerise sur le gâteau, c’est déjà la bagarre dans ton mandat de Délégué Syndical avec la direction en qui, par définition tu n’as pas confiance, voilà que le maire de ta ville est t’en train de t’enfler. Tu sors de chez toi, et comme c’est le Week end, que tu rêves de te reposer, ça te fout encore plus les boules.

Le point 4 du courrier sur la concertation, mérite la palme d’or du foutage de gueule !
Exactement comme pour le dossier sur le haut débit, le maire propose la concertation, puis passe outre !


Ce quartier doit devenir une AZone à défendre, aidez nous ! il va falloir occuper les lieux sui le besoin se fait sentir.

On lachera rien !

mercredi 14 janvier 2015

Bande à part, ou le jour d'après :



Je viens de constater que la majorité des vidéos qui illustrent mes articles sont des chansons de Brassens.

C’est un hasard. Mais il y a surement une explication. Je ne la chercherai pas aujourd'hui.

Aujourd’hui c’est : Le pluriel

Je vous en soumets trois couplets qui résument ce que je pense des épisodes que nous vivons depuis une semaine aujourd’hui :

              Dieu ! que de processions, de monômes, de groupes,
             Que de rassemblements, de cortèges divers,
              Que de ligues, que de cliques, que de meutes, que de troupes !
              Pour un tel inventaire il faudrait un Prévert.

             Oui, la cause était noble, était bonne, était belle 
             Nous étions amoureux, nous l'avons épousée
             Nous souhaitions être heureux tous ensemble avec elle
             Nous étions trop nombreux, nous l'avons défrisée

             Pour embrasser la dame, s'il faut se mettre à douze
            J'aime mieux m'amuser tout seul, cré nom de nom 
            Je suis celui qui reste à l'écart des partouzes
            L'obélisque est-il un monolithe, oui ou non ?


Je vous ai lâchement abandonné dimanche, j’ai expliqué pourquoi dans mon précédent article.
Je vous laisse aujourd’hui gâcher par la profondeur insondable de la connerie cet élan qui m’a donné du baume au cœur au moins jusqu’à la lecture des premières horreurs sur les réseaux sociaux lundi matin.
.
Pourquoi faut-il toujours qu’une bande de connards se fasse remarquer. Ils salissent la totalité du mouvement d’unité que nous avons connu. Je n’en serai pas solidaire.

J'ai eu envie de vomir quand j'ai entendu Nicolas SARKOZY parler sur RTL comme s'il était encore Président de la Répuvblique, j'ai eu un haut le coeur à la lecture de la polémique sur les histoires de coeur de Charb, je deviens furieux quand ju'entends tous ceux qui s'expriment pour faire parler d'eux.

Pourquoi faudrait -t-il que tout le monde s'exprime, analyse, raconte sa vérité, ses mensonges ?

Ce qui est arrivé est gravissime, n'ajoutons pas l'indignité à l'horreur.

Bande à part Sacrebleu, c'est ma règle et j'y tiens !






vendredi 9 janvier 2015

Je suis CHARLIE



Je suis CHARLIE, mais je n’irai pas dans la rue, je suis CHARLIE, mais je ne parlerai plus de cet épisode après cet article.

Je n’irai pas dans la rue, parce que je ne sais pas qui sera à côté de moi.

J’ai reçu comme vous tous des SMS, des mails et des commentaires de solidarité de tous bords.
J’ai aussi vu le cortège de connerie qui a inévitablement débarqué, malsain, récupérateur, indigne,  et c’est bien là que je fais un pas en arrière.

Parmi ceux qui m’ont écrit, ceux qui s’expriment sur les réseaux devenus A Sociaux, certains ne sont pas en phase avec mon indignation, il y a trop de haine, pas de dignité.

Ce qui est arrivé chez CHARLIE HEBDO est horrible.
On a tué des dessinateurs à cause de leurs dessins.  12 personnes ont été condamnées à mort pour blasphème !

Nous avons plongé dans l’extrême, aujourd’hui, cet extrême est du côté de Mahomet.

On peut raisonnablement penser que des esprits faibles se laissent influencer par des chefs de files.
On condamne à mort parce qu’il y a des lois qui sont, pour certains (nes), au-dessus de celles de la république. D’ailleurs une ancienne ministre, élue avait fait cette déclaration à la télé sans que personne ne s‘en offusque.

Fallait-il qu’on rétablisse la peine de mort pour être choqué ? C’est trop tard, maintenant, c’est fait !
Malgré la loi de 1905, on accepte des manifestations qui réclament l’abrogation de lois votées démocratiquement, on s’enchaîne à des grilles de cliniques qui pratiquent l’avortement.

Les manifs pour tous étaient porteuses de haine homophobe, il y a eu des passages à tabac d’homosexuels.

Je ne manifesterai pas à côté des homophobes, islamophobes, xénophobes etc….
Les grandes douleurs sont muettes, alors je ferme ma gueule sur ce sujet. 

J’achèterai CHARLIE HEBDO Mercredi, et je vous demande d’en faire autant.

Mon adolescence est partie avec ces dessinateurs, l’intolérance, la connerie me l’ont volée.


Je ne vous demande même pas pardon de ne me reconnaitre en aucune religion. La religion a trop tué depuis des millénaires