Puisqu’il nous a été expliqué clairement que le temps de la
concertation et de la consultation était terminé, puisqu’il nous a aussi
expliqué que le comité de pilotage proposé se bornerait à choisir la couleur
des peintures de ce nouvel ensemble, nous entrons dans la lutte.
Dans le cadre de cette lutte, nous allons nous intéresser à
tous les protagonistes de cette affaire.
Le vendeur, l’architecte (il y a un lien), le nouveau
propriétaire du terrain, le promoteur, le maire.
Je pense n’avoir oublié personne.
Il est important, pour que tous soyons conscients de ce qui nous attend et de la
nécessité absolue de se mobiliser de savoir à qui profite cet ensemble et de s’assurer
que c’est pour le bien de tous. Chose dont les membres de l’association ne sont
pas du tout convaincus.
Chaque jour, je publierai les résultats de mes recherches
les interviewes filmées de tous ceux qui pourront nous éclairer.
Il reste une zone d’ombre : l’architecte.
La présidente de l’association, Sophie GAUTHIER a posé
publiquement une question pertinente :
« l’architecte a été mis en liquidation judiciaire au mois de juin 2014,
à quel titre intervient-il encore ? »
Question à laquelle le maire a répondu : « c’est l’interlocuteur
du propriétaire, je fais avec »
Le propriétaire n’étant pas présent, tout aurait pu s’arrêter
là.
Mais à la fin de la réunion, lorsque Sophie GAUTHIER a voulu
en savoir plus, le maire avant de la laisser parler lui a dit : «
vous ne me faites pas peur ». Bizarre, nous ne sommes pas des terroristes
armés qui en voudraient à son intégrité physique, nous sommes juste des
riverains soucieux de préserver et de mettre en valeur notre cadre de vie et de
garder notre tranquillité, pas de quoi entrer en lutte armée.
Plus curieux, le représentant du promoteur, dents serrées et
index menaçant, a dit : « ne vous attaquez pas à l’homme »
Mais pour qui nous prend-on ?
Il n’est pas question de s’en prendre aux individus pour peu
qu’ils soient polis, courtois, qu’ils nous écoutent, mais au projet qu’ils
veulent nous imposer, et aux coûts que cela va engendrer.
Pour mémoire, le raccordement à l’égout, et les 30% de la
construction du rond-point qui ne sera pas pris en compte par le constructeur.
Encore une fois, pas de quoi déclencher la mise à prix de ces salariés qui ne
font que le travail qu’on leur impose, faire du fric sur notre dos.
Un projet récent à Rognac a échoué après l’action des
riverains. Les même acteurs étaient impliqués, le promoteur, le propriétaire, l’architecte,
il n’y a pas de raison que ce qui a été réussi à Rognac ne le soit pas à
Vitrolles.
Les bords de l’étang seront sanctuarisés, ZADifiés.
Notre action va se concentrer sur les recours que nous
pouvons introduire avec notre avocat, sur l’information et la mobilisation de
tous contre ce projet, puisqu’il n’y a aucune chance que quelque chose de
raisonnable nous soit proposé.
Dans les prochains jours, il y a des chances que nous
reparlions des cabanons de l’agneau, puisque le nom d’un des acteurs a fait
largement les colonnes de La PROVENCE à l’époque pour une affaire sordide.
Comme je sais que ce blog est lu, je rassure tout le monde,
nous ne sommes pas des violents, nous voulons simplement vivre tranquilles dans
un lieu agréable.
Ceci me semble être une juste cause ne nécessitant pas une
lutte armée .
La justice tranchera.
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