mardi 21 juillet 2015

A Vitrolles nous avons SPHINXOCCHIO !

Au mois d’octobre 2013, nous avions été reçus par le velu de la place de Provence, pour une présentation du projet des entrepôts de l’aéroport.

Devant l’ampleur du projet, j’avais demandé combien de maison allaient être rasées.
De manière catégorique, mais pas avec un regard franc, il m’avait été répondu qu’aucune maison ne serait touchée.

Nous savons aujourd’hui que c’était un mensonge !

La sortie par le chemin des oiseaux ne sera pas possible.

Alors c’est parti ! Préemption et expropriations vont ou ont débuté.

Que ceux qui nous ont répondu : « je suis chez moi, ça ne se fera pas ! »  révisent leurs jugements et nous rejoignent d’urgence.

S’ils avaient prévu de vendre, le prix donné par la mairie ne sera pas à la hauteur de leurs espérances, s’ils comptaient rester tranquilles dans ce quartier, qu’ils cherchent un autre logement.

D’ici peu, les procédures vont débuter.

Si je devais rédiger le profil de Toutengachon sur un réseau social, je mettrai :
- Méprisant
- Naturophobe (la rancune peut-être)
I- mmeublophile

Et depuis aujourd’hui : menteur !

Mobilisez-vous habitant des Vignettes et de la gare !
Le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui que l’on a pas mené !


mardi 7 juillet 2015

Les méchants disent du mal de moi ou : le Pharaon se sent mal aimé

Le point écrit sur TOUTENGACHON, et ça le rend colère !

Au conseil municipal, il a dit vouloir attaquer le journal pour diffamation.
Qu’il veuille se défendre, c’est normal. Mais pas avec mon pognon.

Pour se faire il a sollicité lors du dernier conseil municipal, la "protection fonctionnelle d'un élu" article L  2123- 35 du code général des collectivités territoriales :
Ecrit comme ça dans le journal, c’est un truc anodin. Mais en fait ça veut dire quoi ?
Ça veut dire qu’il va prendre un avocat, et que c’est nous qui allons le payer.
Alors, ça c’est un peu fort
« Article L2123-35Le maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu délégation bénéficient, à l'occasion de leurs fonctions, d'une protection organisée par la commune conformément aux règles fixées par le code pénal, les lois spéciales et le présent code.La commune est tenue de protéger le maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu délégation contre les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion ou du fait de leurs fonctions et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.La protection prévue aux deux alinéas précédents est étendue aux conjoints, enfants et ascendants directs des maires ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu délégation lorsque, du fait des fonctions de ces derniers, ils sont victimes de menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages.Elle peut être accordée, sur leur demande, aux conjoints, enfants et ascendants directs des maires ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu délégation, décédés dans l'exercice de leurs fonctions ou du fait de leurs fonctions, à raison des faits à l'origine du décès ou pour des faits commis postérieurement au décès mais du fait des fonctions qu'exerçait l'élu décédé.La commune est subrogée aux droits de la victime pour obtenir des auteurs de ces infractions la restitution des sommes versées à l'élu intéressé. Elle dispose en outre aux mêmes fins d'une action directe qu'elle peut exercer, au besoin par voie de constitution de partie civile, devant la juridiction pénale. »
.
Soit, effectivement, il est victime de diffamation alors la partie adverse sera condamnée aux dépens. Les frais lui seront remboursés.

Soit, il n’est pas innocent, et je ne vois pas pourquoi je paierai pour des frais qui ne m’incombent pas.
Il existe des assurances pour ce genre de risque lorsqu’on est élu.

Il est évident que ses petits copains du Conseil municipal auront voté pour la protection.
Comme il est difficile de revenir en arrière, je demande au conseil municipal de plafonner les honoraires de l’avocat.

Lorsqu’on est mis en cause, on paie. Et lorsqu’on gagne, on fait en sorte de récupérer le préjudice.
Pour l’article sur l’accession au trône, la diffamation pourrait être difficile à plaider. Ce jour là pas mal de présents dans l’assistance ont avalé de travers quand Jean-Noël GUERINI l’a imposé. Je crois que ceux-là vont cracher le morceau.

Pour le reste, les articles du point me semblent bien étayés. Pour avoir discuté avec le journaliste, je ne crois pas avoir eu en ligne un Kamikaze qui prendrait le risque de mouiller son magazine sérieux dans une histoire d’articles mal ficelés. Le Point n’est pas Voici.

Je vous appelle à manifester votre mécontentement, Dites sur les réseaux sociaux que vous ne voulez pas payer l’avocat du maire.


J’ouvre les paris sur le nom du défenseur. Là aussi on pourrait avoir quelque chose de cocasse.


mercredi 1 juillet 2015

Le premier juillet 2001, je me souviens, Les Lacordériens en deuil, plus rien ne sera jamais comme avant

J’étais en famille à Allauch, de la famille des Vosges qui visitait la région. 

Nous nous sommes arrêtés dans la boutique de Pierre TESTA acheter des spécialités locales.

Pierre me donne de mauvaises nouvelles de José qu’il a vu quelques jours auparavant au théâtre Sylvain.

Nous quittons la boutique et continuons notre promenade.

Nous avions fait 50 m à peine que Pierre sort en courant de sa boutique en criant : Jacques, José est mort, José est mort »

En une seconde mon adolescence a défilé devant mes yeux puis est morte.

Les rires, les claques, les colères, tout ce que j’ai toujours mérité venait de s’éteindre.

Même si je ne voyais pas José souvent, je me retrouvais seul. Il n’est pas une semaine, un jour sans qu’un souvenir de José me revienne.

Le jour de la mort de Franco, le jour où des terminales avaient triché au bac blanc, le jour où nous avons été pris en flagrant délit de chahut dans la classe de Monsieur FIGARI, je jour de la bagarre en 1ère B dans la classe d’Henri PRABIS et bien d’autres occasions qui ont fait que j’ai vu ce que représentait un homme, un chef, un éducateur.

José était sévère mais juste et bienveillant. José savait déceler chez chacun de nous la matière première qui ferait les hommes et femmes que nous serions plus tard.

Il était le chef d’établissement, mais aussi un révélateur de talent, un mage qui lisait non pas dans le marc de café mais au fond de nos yeux, nos joies, nos peines, notre mal être d’adolescent.

J’ai 55 ans mais il me manque toujours. Il y a des jours de doute, il y a des jours, je me dis qu’il m’aiderait à faire les bons choix.

Ce jour anniversaire est une nouvelle occasion de dire

Merci José pour tout ce que tu nous a appris, d’avoir contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.


Je sais que j’ai eu la chance de le rencontrer.