Nous connaissons tous des premiers « Sans ».
J’en accumule depuis un peu plus de deux ans.
Celui qui arrive les 3, 4 et 5 Avril, me permet de me
souvenir de tous les autres douloureux
ou pas.
Donc les 3, 4 et 5 avril se montera et se tiendra le SalonsCE
de Marseille.
Ce salon est synonyme de fin de semestre et de repos bien
mérité. C’est aussi celui le plus proche de mon anniversaire, c’est surtout le
salon qui m’a fait rencontrer mon métier il y a 23 ans.
Que des choses joyeuses, non ?
Ce sont aussi les premiers beaux jours, nous avons coutume
de dire que nous « jouons à domicile ».
Cette année, pour la première fois depuis sa création ce
salon se tiendra sans mon ami Bernard BOURELLY.
Certes son stand sera
là.
Il va me manquer car à cette occasion, nous avions toute la palette de ce qui faisait que Bernard était Bernard.
Le jour du montage Bernard était perfectionniste tendance
casse-couilles. Tout devait être impeccable et pratique, bref, le truc
impossible.
Sur le salon, l’équipe devait être opérationnelle avant l’ouverture
au public pour accueillir dans les meilleures conditions les visiteurs, élus de
CE, qui avaient beaucoup de choses à faire sur leur temps de visite. Le respect
des Représentant du Personnel était le centre de ses préoccupations.
Mais le respect devait être réciproque, il n’acceptait pas
de ne pas être considéré en retour.
Bernard était à l’heure à l’ouverture du salon, mais était
aussi respectueux de l’organisation et des derniers visiteurs en ne démontant
pas son stand avant l’heure de fermeture.
Durant les deux jours, il était disponible pour tous en
fonction de sa priorité, les visiteurs.
Il était présent lors du cocktail à la fin du premier jour
avec son équipe et tous ceux qui étaient venus animer son stand.
Lorsqu’on lui donnait la parole, il la prenait et livrait
son avis en toute objectivité avec respect et sans complaisance.
Mais ça, c’est le point de vue de l’organisateur. C'est annexe, secondaire....
Et je ne suis pas uniquement un membre de l’organisation.
Pour moi, ce sera le premier salon de Marseille sans mon
Ami Bernard, celui que je chambrais sur son caractère, avec qui j’échangeais
une fois dans l’année sur les CE, le monde du travail et plein d’autres sujets
proches de mes préoccupations professionnelles.
Nous avions bien d’autres choses à échanger le reste de l’année
chez lui ou chez moi.
Le temps, la nature et le business sauront combler ce vide, Maxime est un
bon héritier, et ce n’est pas trahir un secret
que de dire que Bernard m’avait confié qu’il était fier du travail de
Maxime.
Pour moi, il y aura un trou sur ce salon, le vide créé
par la suppression du privilège de travailler avec un ami pas loin. La chance
de pouvoir rester avec Bernard 2 jours complets, pour l’écouter et apprendre.
Voilà, dans un peu plus d’un mois, ce sera un Premier Salon
de Marseille en Avril SANS Bernard.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire